mardi 4 juillet 2023

Bienvenue !

Page d'accueil du blog créé le 21 décembre 2021.

Pourquoi ce blog au nom étrange ?


Il est temps de valoriser ce qui nous rassemble,

plutôt que ce qui nous différencie.


Un peu d'histoire.

    Durant sa longue enfance, l'humanité a eu besoin d'imaginer des particularités sociales. Celles-ci permettaient de créer d'artificiels points communs entre des individus étrangers les uns aux autres et de constituer des groupes plus forts parce que plus nombreux. Nous avons été les premiers primates à pouvoir compter au sein de nos groupes des milliers d'individus au lieu des 100 à 200 individus de la horde primitive.

    Nous avons inventé les tribus, les royaumes, les empires, les frontières, les lois, les sociétés financières, les religions, ces dernières permettant de relier des individus par-delà royaumes et frontières. De nos jours, on appelle ces concepts, des "réalités imaginaires" ou des "corps sociaux fictifs". Ne les renions pas, ils ont été utiles à la construction des sociétés humaines. Ce n'était ni bon ni mauvais, c'était juste efficace, car utile à la préservation de l'espèce.

Ce qui ne marche plus.

    Néanmoins, ces inventions de nos ancêtres ont atteint leurs limites. De même qu'au-delà de 150 individus un nouveau chimpanzé doit quitter la horde, parce qu'il est devenu un étranger, du fait que ses congénères ne peuvent penser un groupe d'un nombre supérieur ; les outils conceptuels que nous venons d'évoquer (nations, frontières, religions, etc.), ne nous permettent plus de penser l'humanité dans sa globalité. Nos gorilles alphas, rois, présidents ou sorciers, continuent autant qu'ils le peuvent d'entretenir ces divisions fictives. Dès la naissance, on nous fait intégrer ces indispensables différences, allant jusqu'à nous faire prendre en charge la responsabilité des crimes et erreurs de nos aïeux ! Comme si ça n'était pas déjà assez, de nouvelles divisions fratricides sont sans cesse inventées.

    Nos mâles et femelles "alpha" nous mentent et peut-être même se mentent-ils, lorsqu'ils nous font croire aux bienfaits d'un retour dans nos antiques royaumes nationaux. De nos jours, le monde est devenu si complexe, qu'aucun pays, et ce quelle que soit sa taille, ne peut s'en sortir seul. Aucun pays ne dispose à lui seuls de toutes les compétences et ressources pour devenir indépendant. Cela fonctionnait autrefois (plutôt difficilement) avec des logiques d'empires et de guerres incessantes. C'était alors plus facile de manipuler nos ancêtres qui ignoraient tout du monde, plus facile de leur faire croire qu'ils étaient différents et meilleurs que leurs voisins, et même plus facile de leur faire croire qu'ils seraient récompensés de leurs vies de misères après leur mort !

Il est temps de prendre conscience que nous approchons d'une étape civilisationnelle.

Jamais dans toute l'histoire de l'humanité, un tel moment n'est arrivé.


Civilisation mondiale.

    Peu à peu, sous nos yeux, se construit une civilisation mondiale, sans que nous nous rendions vraiment compte des bienfaits qu'elle commence déjà de nous apporter. Quel que soit le pays où nous vivons, nous partageons mille choses avec des gens vivant à l'autre bout de la Terre : même médecine, mêmes sciences, mêmes règles internationales concernant le droit, le commerce ou les sports, mêmes distractions (musiques, films, livres, sports, etc.) mêmes sympathies pour des causes humanitaires, écologiques, etc. La liste de ce que nous partageons tous à un niveau planétaire est chaque jour plus longue. Reste le problème de la répartition inéquitable de ces bienfaits, mais ça aussi, peu à peu nous prenons conscience que cela ne pourra pas durer.


Ce que nous partageons.

    Les "grands" d'autrefois auraient rêvé posséder ce nouveau pouvoir que nous partageons. Avec un smartphone ou un ordinateur à 100€, nous avons accès, si nous le voulons, à toutes les connaissances ; des connaissances réservées autrefois à de très petites élites. Nous pouvons dialoguer avec des gens ne partageant pas notre langue grâce à des traducteurs automatiques. Plus nous échangeons avec ces humains d'ailleurs, plus nous nous rendons compte combien nous partageons en commun. Tous les êtres humains sur la Terre partagent la même capacité d'émerveillement devant la beauté d'une musique, d'un poème ou d'une image.

    Il est temps de prendre conscience de la valeur de ce que nous partageons et de laisser de côté ce qui nous différencie. Considérons nos différences, comme de simples particularités folkloriques, du même intérêt que de jolis vêtements ou des recettes de cuisines, car elles ne sont que cela. Ce que nous partageons en commun est bien plus important !


Devenir adultes.

    Vous ne pourrez pas empêcher que certains préfèrent vivre dans les comptes de fées qu'on leur a raconté durant leur enfance. Mais vous, vous avez le droit de rejoindre cette humanité qui devient adulte, cette humanité unie.

    Spinoza a écrit :"Ne pas se moquer, ne pas déplorer, ne pas détester, mais comprendre". Qui est capable de comprendre, ne juge plus les autres. Il est capable d'aller vers eux et de leur sourire, le sourire étant un salut universel.


Des outils.

    Mon objectif n'est pas de créer un parti ou un mouvement et encore moins une nouvelle religion ! Je n'ai rien inventé. Ce que vous lirez ici, d'autres avant moi l'ont pensé ou rêvé au fil des siècles. Ce qui est nouveau à présent, c'est que cette civilisation mondiale est en train de naître sous nos yeux et que non seulement nous devons en prendre conscience, mais que nous devons également nous donner des outils pour la penser et que le meilleur des outils, c'est le savoir. Vous trouverez donc ici quelques-uns de ces outils.


Bienvenue sur Humanité Unie.




lundi 3 juillet 2023

Vive l’indifférence à la différence !

 

Vive l'indifférence à la différence.


    Une fois de plus je vais défendre un point de vue « différent », une idée allant totalement à l’encontre de ce que nous fournit le « prêt-à-penser » actuel. Mais vous allez voir, c’est empreint de bienveillance et c’est vraiment pour la bonne cause !

    Depuis des décennies, les différences entre les êtres humains ont été valorisées, et ce, pour des raisons fort louables, dont celles des indispensables luttes contre le racisme, l’homophobie, etc.

    Stop ! C’est trop ! C’est allé trop loin ! C’est même en voie de devenir dangereux, dangereux au point que cela risque de mettre à bas nos sociétés.


Faire société

    Pour faire société, c’est-à-dire, faire en sorte que des gens d’horizons variés souhaitent vivre ensemble, il est vital de mettre en avant ce qui les unit et non-pas ce qui les sépare. Vivre sous les mêmes lois ne garantit aucunement la réussite du contrat social ou du fameux « vivre ensemble ». Il faut plus. Il faut mettre l’accent sur ce que nous avons tous en commun.

    Il n’est bien évidemment pas question de nier les différences et encore moins de les combattre ! Non, je conseille plutôt d’en minimiser l’importance.


Diviser pour mieux régner. « Divide et impera » disaient les Romains.

    Diviser les gens en mettant en valeur leurs différences, voire en leur en inventant, a toujours été le meilleur moyen de régner sur les peuples. Sans me perdre dans des considérations politiques qui risqueraient de créer d’artificielles différences entre nous, il est évident que de tous temps, des luttes entre les pauvres ont ainsi été savamment organisées par les pouvoirs en places.

    Les fondateurs des archaïques religions savaient ce qu’ils faisaient lorsqu’ils inventèrent des différences, comme avec leurs fantaisistes interdits alimentaires. Refuser de partager le repas avec un étranger, parce que sa nourriture est impure et que par la même, lui aussi est impur, c’est créer la pire des différences, c’est la négation même de la civilisation. Mais paradoxalement, les religions ont malgré tout été un important facteur civilisationnel en inventant le commun d’un culte se voulant universel.

En effet, tout n’est pas noir ou blanc ! Même les états ont leur utilité ! La capacité de notre espèce à inventer des réalités imaginaires, comme les tribus, les peuples, les nations, les religions, nous a permis de créer de vastes groupes sociaux allant au-delà de la centaine d’individus que sont capables de penser nos cousins les singes ! Le secret de la réussite de notre espèce ? C’est celui d’arriver à nous penser justement comme une espèce, l’espèce humaine ! Et ce même si les paléoanthropologues actuels mettent l’accent sur les différentes espèces humaines desquelles la nôtre est issue.


Prenons garde !

    Affirmer et valoriser les différences entre les êtres humains, c'est inconsciemment ouvrir la porte à la bête immonde du racisme ! En effet si vous admettez qu'il y a des différences entre les êtres humains, des lois seront créées pour renforcer ces différences. Des lois différentes pour des êtres humains prétendument différents, ai-je besoin de vous expliquer ou cela mènera ? Souhaitez-vous vraiment l'instauration d'un nouvel apartheid ? Les défenseurs forcenés du communautarisme jouent avec un feu qui risque de les brûler un jour...


Faisons fi de nos différences !

    Vous ne priez pas la même divinité ? Vos goût alimentaires (ou vos interdictions) ne sont pas les mêmes ? Vous ne vous habillez pas de la même façon ? Vous ne conduisez pas du même côté de la route dans votre pays ? Vos goûts amoureux sont différents ? Franchement ça me laisse totalement indifférent ! Mais alors à un point que vous n’imaginez même pas !!!


Comment réparer les dégâts ?

    Comment surmonter ces murailles de différences, alors que tant d’efforts ont été faits pour les ériger, souvent au nom de justes causes ? Que pouvons-nous encore partager autour d’une table alors que nous avons atteint le sommet des interdictions et phobies alimentaires ? Le pain s’il est sans gluten ? L’eau si elle est minérale, avec ou sans bulles ? Ça ne va pas être facile, mais nous pouvons y arriver. 

    Nous ne sortirons un jour de toutes nos impasses civilisationnelles que si nous arrivons à penser l’humanité unie.


Le beau et l’amour ?

    Que partageons-nous vraiment universellement en commun ? Le goût du beau ? Comme l’affirmait Emmanuel Kant dans son ouvrage "Critique de la faculté de juger" publié en 1790 : « Le beau est ce qui plaît universellement sans concept. »

La capacité d'aimer ?...


Je vous laisse réfléchir à tout cela…


Merci de votre lecture


Fraternellement,


Bertrand Tièche

mercredi 9 février 2022

Des obstacles qui n'en sont plus.

 



    Essayez d'évoquer l'idée d'une civilisation mondiale avec une personne bienveillante et attentive. Elle vous opposera alors quelques points particuliers, sensés démontrer l'infaisabilité du projet, comme la barrière de la langue ou celle du nombre, l'existence des frontières, la multiplicité des cultures et l'opposition des états.

Mais ces obstacles existent-ils encore vraiment ?


La barrière de la langue

    J'ai longtemps pensé moi aussi que la barrière de la langue était infranchissable. Mais j'ai réalisé il y a peu que cette barrière n'était plus qu'une barrière imaginaire. Les traducteurs en lignes sont de plus en plus en plus performants. Je me souviens de l'époque où je me donnais de la peine à traduire des articles anglais pour mon site Transitio. A présent je ne me sers plus que du traducteur de Google que je ne fais que reprendre un peu pour rendre le texte plus plaisant à lire.

    J'ai découvert récemment sur Amazon un mini traducteur vocal électronique, équipé d’une carte SIM donnant un accès gratuit à Internet pour effectuer les traductions dans plus de 150 pays. (Carte SIM est valable sans limite de durée). Il permet d’échanger dans plus de 70 langues. Il comprend les phrases complètes, fournit des traductions automatiques instantanées et il peut même traduire les textes photographiés ! Mais je me suis rendu compte ensuite que mon smartphone faisait la même chose en mieux et gratuitement.

    L'infranchissable barrière de la langue vient de tomber ; Il ne reste plus aux humains de bonne volonté qu'à se tendre la main.


Le nombre

    C'est justement parce que nous sommes très/trop nombreux, qu'il existe proportionnellement une plus grande part d'entre-nous qui aspire à cette "civilisation mondiale". Pour très longtemps encore, cette part de l'humanité restera minoritaire, mais sur 8 milliards d'habitants, ne peut-on concevoir que nous soyons quelques millions ? Quelques millions, n'est-ce pas déjà suffisant pour constituer une communauté représentative ?

Lien vers un article sur la surpopulation.

Les frontières

    J'ai écrit quelque part que les frontières étaient une invention de bergers pour parquer les moutons. Les frontières n'ont plus en vérité qu'une utilité administrative et fiscale. La limite entre deux états devrait être considérée de la même manière que la limite entre deux communes. Il ne s'agit que d'une commodité pour gérer les ressources humaines et naturelles. Le problème vient du fait que ceux qui dirigent ce que nous appelons les états considèrent ces ressources humaines et naturelles comme une richesse leur appartenant et qu'ils tombent immanquablement dans des logiques de pouvoir entrainant des conflits avec les autres chefs d'états. Les tensions entre états ne vont faire que s'accroitre dans les années à venir, du fait que les ressources naturelles et surtout les ressources énergétiques, se raréfient. Toutes les guerres qui ont lieu depuis 30 ans ont pour principal objet le contrôle de ressources énergétiques. Les autres explications relèvent de l'ingénierie sociale qui a pour objet de fabriquer le consentement du peuple.

La vidéo ci-dessous vous montrer l'évolution des frontières de l'Europe de 3200 ans avant notre ère à nos jours.



La vidéo suivante vous montre les frontières vues de l'espace, par l'astronaute Thomas Pesquet.




Les cultures

    Au rêve utopique de civilisation mondiale, on oppose toujours la diversité des cultures, présentée comme une richesse à protéger absolument. Certains ajoutent également, probablement par générosité, que toutes les cultures se valent, ce qui est faux. Une culture privant les femmes de leur liberté ou pratiquant l'esclavage (il y en a encore), ne vaut pas autant que les autres. Je pense qu'il n'est pas nécessaire de s'acharner trop contre ce type de culture. Car elles poursuivent des impasses évolutionnistes qui les conduiront à l'échec. 

    Le projet de civilisation mondiale n'est pas conditionné par l'effacement des diversités culturelles. Nous avons vu plus haut qu'il n'était même plus nécessaire d'abandonner sa langue natale pour converser avec un étranger du bout du monde ! Les cultures régionales et nationales sont autant de tesselles colorées de la diversité humaine. Il faut les voir comme un ornement précieux.

    Mais la civilisation mondiale, elle aussi constitue une culture. Au fur et à mesure qu'elle se développera, naitront en son sein des valeurs et des particularités qui la caractériseront comme une vraie forme de culture et la renforceront comme telle.

Statue intitulée "Monument au multiculturalisme", par Francesco Pirelli, à Toronto, au Canada.
Lire l'article sur le multiculturalisme en cliquant sur l'image.


Les états.


    Les système "universalistes" qui ont existé précédemment - politiques, philosophiques ou religieux - s'appuyaient sur la prédominance d'une culture dominante, voire impérialiste, car ils étaient issus de classes détenant le pouvoir. Le nouveau système auquel je songe se dissocierait totalement des logiques de pouvoir. Les états n'auraient donc rien à craindre de la civilisation mondiale, puisque que les bases de celle-ci seront le partage, la coopération et la compréhension, agissant conjointement dans la paix et sans aucun objectif de pouvoir. Pouvoir sur qui d'ailleurs ? Pouvoir sur quoi ? Lorsque la conscience développée sera planétaire ?

    Le but n'est pas de prendre le pouvoir, mais de s'en déprendre. La logique de compétition et de prise de pouvoir a eu son utilité au cours de l'enfance de l'humanité, lorsque celle-ci évoluait dans un monde inconnu et hostile. Mais de nos jours il nous faut dépasser ces comportements hérités de notre longue évolution. Aucune tribu, aucun pays, aucun état, ne peut résoudre seul dans son coin des problèmes qui sont de nature planétaire (épuisement des ressources et réchauffement climatique). Le 21ème siècle devra être celui du partage et de la collaboration, car sinon le 22ème siècle sera le retour à l'âge de la pierre, la seule ressource qui restera en abondance.

Près de 200 états sont reconnus par l'ONU



Bienvenue !

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